Dépénalisation

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dessins de Koehler de la plante Cannabis Sativa

Vincent Peillon, le ministre de l'Éducation nationale, mentionne le débat sur la dépénalisation du cannabis. Aussitôt il est "engueulé" par le premier ministre Jean-Marc Ayrault, qui rappelle que ce n'est pas le moment de parler de ça.

Pas question ne serait-ce que d'en parler, d'où vient cette rigidité ? À l'heure où on cherche à faire des économies de tous les côtés, ne serait-ce pas le moment de légaliser, contrôler, et taxer, une substance qui de par son interdiction est aux mains de mafias ?

Sur les questions de drogues, la France est au moyen âge : la loi interdit « toute présentation sous un jour favorable » des substances stupéfiantes, l'un des points de vue de ce débat est ainsi rendu illégal.

Alors que de nombreuses études (lien en anglais) montrent que la légalisation n'augmente pas la consommation, et que la pénalisation fabrique des criminels et offre ce marché à des mafias, on continue à dire que "non, c'est mal", sans preuves ni chiffres avancés.