Psychologie du format d’heure

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Je réfléchissais dernièrement au pourquoi nous avons un format de date sur 24h alors que certains pays ont un format en 12h, avec du coup un indicateur supplémentaire de la demie journée concernée. En cherchant un peu il s’avère que l’usage du format 24h est extrêmement majoritaire en tout cas à l’écrit et dans les communications. Le format 12h écrit étant surtout utilisé en Amérique du Nord, Australie et Inde, mais aussi beaucoup plus à l’oral ou dans des expressions dans d’autres pays utilisant à l’écrit le format 24. Il existe même un format 6h (divisant la journée en 4 quarts pouvant être grossièrement appelé « tôt le matin », « matinée », « après midi », « soirée/nuit ») utilisé en Thaï et laotien.

Pourquoi avoir recherché des informations là-dessus ? L’autre jour je me suis fait la réflexion qu’un format 12h marque psychologiquement une bien meilleure rupture dans la journée. Il ne s’agit plus d’une longue série d’heures déroulées de 1 à 24 mais bien de deux demies journée, le cycle horaire se « réinitialisant » à la coupure. En plus je trouve, sans doute à cause du travail, que les heures à partir de 20 sont énormes à cause de l’effet psychologique du 2. Après tout si l’ont peut parler de prix psychologique à 1.99 on peut parler d’heure psychologique à 20.

Et du coup le format 6h découvert en faisant mes recherches (Six-Hour clock sur wikipedia; en anglais car la page française n’existe pas) est encore plus parlant pour les deux raisons évoquées. En effet, d’une part, avec 4 parties de 6h il y a encore moins cette impression d’heure « énorme », et d’autre part, une journée de travail commencerait dans la partie « matinée » et non « tôt le matin » (ou presque pas suivant vos horaires) et pourrais se finir dans « l’après-midi » (ou presque encore une fois). Le rythme journalier faisant écho au rythme de l’horloge.

Reste à voir ou je vais pouvoir trouver une montre qui me fait ça…